Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Jean LAGIER

Victime du Devoir le 13 octobre 1951

Département

Bouches-du-Rhône (13)

Affectation

Sécurité Publique — Marseille

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Interpellation(s) d'individu(s)

Dans la soirée du jeudi 11 octobre 1951, deux malfaiteurs pénétraient dans un immeuble sis 1, Place Ernest-Delibes à Marseille (Bouches-du-Rhône) avec l’intention d’extorquer une forte somme d’argent à un résident ayant contracté une dette auprès de la pègre locale.

Intrigué par leur attitude suspecte, Jean Lagier, quarante-neuf ans, sous-brigadier de police domicilié au rez-de-chaussée, venait de quitter son service et décidait de les appréhender.

Déterminés à prendre la fuite, l’un d’eux exhibait un Walther 7,65 mm et tirait à plusieurs reprises sur le policier, avant de prendre la fuite devant témoins.

Transporté à l’hôpital de la Conception, il succombait dans la matinée qui suivit après une terrible agonie.

Avec pugnacité, la brigade criminelle interpellait le meurtrier, Émile Rubio dit l’espagnol, vingt-trois ans, très défavorablement connu de la police parisienne et son complice Laurent Signoli, vingt-six ans. Ces derniers avaient été recrutés par Charles Nicolaï, vingt-huit ans, demi-frère de Signoli, pour extroquer le débiteur. (suites judiciaires ignorées, arrêt de la cour d’assises d’Aix du 04/03/1954 cassé le 13/01/1955)

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Né le 1er décembre 1902 à Puy-Saint-Vincent (Hautes-Alpes) ; époux de Marie Joséphine Audibert et père de deux enfants.

Sources et références

Qui ? du 22/10/1951 “Les tueurs à gages de Marseille, Signoli et Rubio”
BODMR n° 12 du 01/12/1951

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