Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Raymond YZIQUEL

Victime du Devoir le 08 mars 1970

Département

Yvelines (78)

Affectation

Sécurité Publique — Les Mureaux

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Forcené retranché, périple meurtrier

Au cours de la soirée du dimanche 8 Mars 1970, un conjoint violent plongeait dans une crise éthylique dans l’immeuble N°312 de la cité des Vignes-Blanches, aux Mureaux (Yvelines).

L’épouse de Michel Wullaert, trente-deux ans, ouvrier d’usine, se réfugieait chez des voisins avec ses cinq enfants. Wullaert saisissait un fusil de chasse et tirait depuis sa fenêtre sur les automobilistes et les riverains qui se présentaient.

Le logement situé au premier étage donnait sur l’allée Louis-Leymarie qu’empruntait justement l’équipage dépêché par police-secours.

Les trois gardiens de la paix, qui jaugaient la situation, furent aussitôt pris pour cibles. Raymond Yziquel, trente-trois ans, était mortellement blessé par une balle à ailettes.

Le forcené mit fin à ses jours tandis qu’un dispositif d’interpellation était opéré.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

Citation à l'Ordre de la Nation

Né le 8 mai 1936 à Lorient (Morbihan) ; époux de Annelyse Karcher ; père de deux enfants.

Promu brigadier de police à titre posthume ; médaille d’Honneur de la Police Nationale ; médaille des actes de courage et de dévouement – échelon Or.

Sources et références

BODMR n° 06 du 02/07/1971
Le Monde, article du 10/03/1970, “Un dément tue un policier” — Le Monde, article du 11/03/1970, “Le dément qui tua un policier à son tour tué par un agent” — Journal officiel du 18/03/1970, page 2604, “Citation à l’ordre de la nation”

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