Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Inspecteur divisionnaire

Roger DAMOUR

Victime du Devoir le 01 septembre 1976

Département

Hérault (34)

Affectation

Sécurité Publique — Lunel

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Dans la soirée du mercredi 1er septembre 1976, un inconnu se présentait à la porte de l’appartement de la famille Damour, rue Henri-Reynaud à Lunel (Hérault), en prétextant la remise d’une lettre importante.

Roger Damour, cinquante-et-un ans, inspecteur divisionnaire de la police niçoise, en poste à Lunel depuis un an, se présentait à la porte d’entrée. Soudain, un second individu surgissait et lui tirait dessus à bout portant avec une arme de poing.

L’assassin et son complice prenaient aussitôt la fuite, laissant leur victime succomber quelques instants après en présence de son épouse et de sa fille.

La police judiciaire identifia l’assassin comme étant Marino Nonis, désigné par son complice Dominique Limat, vingt-deux ans tous deux.

Prétextant un cambriolage qui aurait mal tourné, Nonis avait agi par vengeance après une condamnation provoquée par l’enquête de la victime ; une “fixation de haine passionnelle”. Devant témoins, Nonis avait proféféré des menaces de mort réitérées contre l’inspecteur niçois.

Le 20 octobre 1978, la cour d’assises de l’Hérault condamna Nonis à la réclusion criminelle dite à perpétuité, et son complice Limat à dix ans de réclusion criminelle. Nonis fut libéré sous condition en mars 2002.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

Citation à l'Ordre de la Nation

Né le 13 avril 1925 à Paris (XIIIe)

Sources et références

Le Monde du 23/10/1978, “Réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtrier d’un policier”

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