Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Jacques COURALET
Victime du Devoir le 01 janvier 1983
Département
Essonne (91)
Affectation
Sécurité Publique — Palaiseau
Circonstances
Cause du décès
Accident de voie publique, de trajet, aérien ou naval
Tôt dans la matinée du samedi 1er Janvier 1983, un épais brouillard recouvre la région parisienne et les températures chutent dans les valeurs négatives. Vers 4h30, trois gardiens de la paix quittent le Commissariat de Palaiseau (Essonne) pour prendre leur service à leur antenne de Boullay-lès-Troux et relever leurs collègues de l’unité cynophile.
A bord d’une Renault 18 banalisée, ils gagnent Gometz-la-Ville et empruntent la départementale 40. A l’entrée d’une courbe, le drame se produit : ils sont percutés accidentellement de front par une Peugeot 304 conduite par un jeune pâtissier de dix-huit ans en route vers son travail. Le choc est effroyable : le sous-brigadier Jean-Paul Deville meurt sur le coup tandis que ses collègues restent inconscients.
Il faut attendre qu’un autre équipage de retour de mission passe sur cette route isolée pour que l’alerte soit donnée. Transportés par la suite au centre hospitalier de Longjumeau, ses collègues Michel Vallat et Jacques Couralet meurent des suites de leurs blessures dans la matinée.
Transporté à l’hôpital de Juvisy-sur-Orge, l’automobiliste à l’origine de l’accident devient le seul survivant du drame.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Spécialité
Unité Cynophile
Né le 9 août 1953 à Mont-de-Marsan (Landes), le gardien de la paix Jacques Couralet, était en poste depuis deux ans à Palaiseau. Aspirant de réserve, il est nommé brigadier de police à titre posthume et reçoit la médaille d’honneur de la Police Nationale.
Sources et références
BODMR n° 07 du 28/04/1984
Fichier des personnes décédées en France (INSEE)
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